Vincent aveva 19 anni quando rimase in coma per diversi mesi in seguito ad un incidente stradale. Al risveglio era tetraplegico, sordo e quasi cieco. Vuole morire, e chiede alla madre di aiutarlo. Marie Humbert inietta un barbiturico nella sonda gastrica del figlio. Cade in coma, ma non muore. L'anestesista stacca il respiratore artificiale e gli fa una iniezione di cloruro di potassio.
Oggi l'assoluzione per Marie e per il medico Frédéric Chaussoy.
Lorsque Mme Humbert décide, le 24 septembre 2003, d'administrer des barbituriques dans la sonde gastrique de son fils, "elle se trouvait privée de son libre arbitre", indique l'ordonnance. "L'examen du processus décisionnel fait apparaître que, peu à peu, la volonté de Vincent a supplanté celle de sa mère. (...) L'acte de Marie Humbert ne pouvait être que l'expression du choix de son fils", considère la juge. "Force est de constater, ajoute-elle, que ce jeune homme imperturbable avait décidé de se faire donner la mort et qu'il avait choisi mais aussi poussé sa mère à commettre un geste définitif, quitte à mettre en oeuvre à son encontre une sorte de chantage affectif pour la soumettre à ce geste vécu pour lui comme l'ultime acte d'amour."
Si la juge rappelle que cette injection est "en contradiction avec l'article 38 du code de déontologie médicale" et qu'"un médecin n'a pas le droit de provoquer délibérément la mort", elle fait valoir que le docteur Chaussoy "n'avait pas l'intention de lui donner la mort au sens pénal du terme, mais de préserver la dignité de Vincent Humbert et celle de sa famille". Son acte a été exercé "sous la contrainte de voir revenir son patient dans un état antérieur, voire pire, malgré ses demandes réitérées, de la compassion extrême à l'égard de la mère et sous la contrainte médiatique aboutissant à l'absence de possibilité de réflexion sereine dans un temps raisonnable".
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